Le sort réservé par les autorités tchétchènes aux homosexuels ne semble pas émouvoir grand monde. Les élus d’Esch-sur-Alzette, eux, ont pris position et exprimé leur colère.
Esch-sur-Alzette, ville antiraciste (réseau European Coalition of Cities Against Racisms), antihomophobe (réseau «Rainbow Cities») et d’une manière générale très humaniste, a adopté une motion de censure forte en marge du conseil : la condamnation ferme de la terrible situation que vivent les homosexuels en Tchétchénie.
Le conseil a exprimé sa plus vive réprobation après les révélations du journal Novaïa Gazeta, sur le traitement réservé aux homosexuels par le pouvoir : arrestations arbitraires, viols, tortures et meurtres. Le président local, un individu qui respire la joie de vivre nommé Ramzan Kadyrov, a récusé ces accusations expliquant «qu’aucun Tchétchène n’est homosexuel». Logique.
Le journal Novaïa Gazeta a vu cinq de ses journalistes assassinés depuis 2000.
Le Quotidien
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