Le Premier ministre et la ministre de la Santé ont annoncé mardi le retour du couvre-feu à 23 h et la réouverture des écoles. L’Horeca devra encore patienter.
Outre le retour des élèves à l’école, le couvre-feu est à nouveau fixé de 23 h à 6 h, a également indiqué Xavier Bettel, hier. Et les commerces non essentiels pourront rouvrir. Ce desserrement des restrictions est dû à une situation qui «va dans le bon sens», d’après le Premier ministre, mais reste tendue. «Nous sommes maintenant dans la moyenne européenne», se réjouit le Premier ministre. Mais le gouvernement n’entend pas lever le confinement.
Cela implique que certaines mesures sont maintenues jusqu’au 31 janvier, notamment le nombre d’invités limité à deux personnes, la fermeture du secteur de l’Horeca ou la limitation des réunions à quatre personnes.
Le gouvernement était attendu mardi sur ce qu’il comptait faire après le durcissement des restrictions entrées en vigueur le 26 décembre, dont le couvre-feu à 21 h et la fermeture des commerces non-essentiels.
La grande nouvelle dans les annonces d’hier est cependant la réouverture des écoles, crèches et maisons relais. Le recours au dispositif du congé pour raisons familiales n’aura donc plus lieu d’être. Le Premier ministre se soucie ici de ne pas hypothéquer les «chances d’avenir» des jeunes générations. Le gouvernement a aussi pris en compte l’«impact psychologique» sur elles des restrictions anti-Covid.
Autre bonne nouvelle, le secteur culturel, dont les cinémas, pourra également partiellement reprendre, sous certaines conditions, avec des rassemblements limités à 100 personnes respectant la distanciation sociale et le port du masque, bien évidemment.
Le gouvernement fait aussi une ouverture pour le sport, avec là aussi des limitations strictes : 10 personnes au plus et un certain nombre de mètres carrés disponibles par personne.
En appui aux propos du Premier ministre sur une amélioration de la situation, la ministre de la Santé a fait état des «effets visibles» dans les hôpitaux des restrictions prises dernièrement. Ils peuvent ainsi quitter la phase 4, où ils était invités à déprogrammer les interventions chirurgicales qui ne mettaient pas en danger la vie du patient.
La ministre de la Santé a souligné que la hausse spectaculaire des décès et l’engorgement des soins intensifs commencent «lentement» à être derrière nous. D’après elle, janvier sera un «mois critique» sur ce plan. «Nous venons de loin, mais nous ne sommes pas encore là où on veut être».
Manuel Santos
Bonne nouvelle!