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Les bourses d’études bientôt indexées


Il s'agit entre autres de "garantir une adaptation régulière des montants des bourses d'études à l'évolution du coût de la vie". (illustration François Aussems)

Cette indexation pourrait être mise en place dès août 2017.

Un avant-projet de loi prévoit de soumettre, à compter d’août 2017, les différentes bourses d’études à l’indexation et de les lier ainsi à l’évolution de la cote d’application de l’échelle mobile des salaires. Une décision qui mérite de plus amples explications, demandent les députés Gilles Roth et Martine Hansen dans une question parlementaire.

Dans leur réponse, Corinne Cahen, la ministre de la Famille et de l’Intégration, et Marc Hansen, le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, ont rappelé que des concertations ont eu lieu avec les associations représentant les étudiants et d’autres acteurs de la société civile.

Ainsi, à côté des augmentations substantielles de la bourse sociale et de la bourse de mobilité, il a été retenu d’introduire une indexation des différentes bourses d’études à partir du mois d’août 2017 et de les lier à l’évolution de la cote d’application de l’échelle mobile des salaires. Une fois le système en place, «les montants visés seront adaptés proportionnellement avec effet pour l’année académique qui suivra celle pendant laquelle la cote d’application de l’échelle mobile des salaires aura évolué d’une ou de plusieurs tranches. Le cas échéant, une première adaptation pourrait donc avoir lieu au plus tôt pour l’année académique 2018/2019», préviennent les ministres.

Alléger les difficultés des étudiants

L’ensemble des mesures retenues vise «à renforcer les éléments de la sélectivité sociale dans le système des aides financières actuel, à alléger les difficultés éprouvées par les étudiants pour financer leur logement dans les villes universitaires étrangères et à garantir une adaptation régulière des montants des bourses d’études à l’évolution du coût de la vie». L’objectif global des adaptations proposées «reflète la volonté du gouvernement de vouloir promouvoir davantage l’accès à l’enseignement supérieur au Luxembourg et à l’étranger et ceci pour toutes les personnes éligibles qui souhaitent étudier», poursuivent-ils.

Interrogés sur la possibilité de soumettre également à l’indexation les prestations familiales, les ministres confirment qu’un projet de loi devrait être présenté sous peu à la Chambre des députés. Ce projet entend faire examiner tous les deux ans l’évolution du salaire médian par rapport à l’évolution des prestations familiales en espèces et en nature. Un nouveau mécanisme pourra faire en sorte que dorénavant les investissements du Gouvernement (par exemple dans le domaine de la petite enfance) entreront dans le calcul du mécanisme d’adaptation.

Le Quotidien