Le président du parti Pirate luxembourgeois est l’homme politique « le plus heureux du monde » ce lundi matin, « comme les Verts du Luxembourg et de Bavière j’imagine »… suite aux Législatives de dimanche, le parti Pirate fait son entrée à la Chambre (2 sièges), au côté de six autres partis. Ce qui n’est pas un mince défi.
La véritable conclusion du scrutin de dimanche est là : sept partis vont peupler le rectangle de la Chambre des députés, pour le mandat 2018-2023. Sven Clément, président des Pirates, en est conscient. Avant d’être reçu par le Grand-Duc, ce lundi matin, dans le cadre des audiences post-électorales, le pirate expliquait : « nous devons discuter tranquillement d’une chambre à sept partis »… où la majorité, quel quelle soit, sera forcément ténue et les lignes politiques entrecroisées !
« Cela fait neuf ans que nous travaillons »
« Je me réjouis que l’extrême-droite n’ai pas percé », ajoutait le pirate. C’est un peu vite parler car l’ADR, avec 4 postes à la chambre, gagne une place. Loin, certes, du sursaut populiste en Bavière. « Du côté des Pirates, cela fait neuf ans que nous travaillons pour promouvoir nos idées (NDLR : dont la transparence politique et le libéralisme sociétal sont les fondations). Nous entrons à la chambre, c’est une récompense. » Sven Clément, ce lundi matin, n’en attendait pas plus. Rien sur une éventuelle coalition de circonstance. « Les grands partis du Luxembourg ont suivi la tendance européenne, c’est à dire le déclin, car ils se sont éloignés des électeurs ». Ce n’est pas avec de telles déclarations que l’on souhaite rentrer au gouvernement.
Claude Damiani et HG