Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Qui sont les candidats, quels sont les programmes ? Pour les élections du 14 octobre, lequotidien.lu vous propose de retrouver le programme de chaque parti et la liste de leurs candidats.
Le parti communiste luxembourgeois (KPL) ne vise pas la Lune : il ne brigue pas directement le pouvoir mais demande aux électeurs leur vote afin de constituer une « opposition conséquente » à la Chambre des députés. Une opposition qu’ils ne veulent pas tourner contre les seules formations au gouvernement, mais contre « tous ces partis qui fondamentalement oeuvrent en faveur du capitalisme et acceptent que les conséquences de la crise soient déchargées sur la population », est-il indiqué dans leur programme.
«Les communistes ne se préoccupent pas de sauver le capitalisme mais, au contraire, de l’abolir», écrivent-il encore, fidèles à l’oeuvre et aux idéaux de Karl Marx. Mais il s’agit là d’un objectif à long terme pour le KPL, qui n’est plus représenté au parlement depuis les législatives de 1994, après avoir pesé près de 20% de l’électorat dans l’immédiat après-guerre.
Priorité à l’emploi et au droit du travail
De façon plus imminente, le parti présidé par Ali Ruckert décline un catalogue de revendication très dense dans lequel le travail et la politique de l’emploi figurent en premières places. Possible outil de justice sociale, la politique fiscale vient en second, visant notamment à alléger les impôts pour les petits et moyens revenus, à réintroduire un impôt sur la fortune et à supprimer les considérables cadeaux fiscaux faits aux multinationales.
Parmi les mesures originales du programme du KPL (liste 5), figure le développement d’une agriculture maraîchère biologique qui aurait pour triple avantage de réduire la dépendance quasi-totale du Grand-Duché aux importations de fruits et légumes, de fournir des emplois en nombre à des personnes peu qualifiées et de lutter contre la pollution et la destruction de l’environnement. Les communistes se prononcent aussi pour la suppression fin des frais bancaires excessifs, du service de renseignement dont il a par le passé été une cible favorite ou encore en faveur d’une politique d’ouverture vis-à-vis des migrants.
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