Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Il y a un plan, des pactes et un conseil supérieur pour donner du poids au vivre-ensemble.
L’ADR a voté contre, ce qui n’a guère surpris l’assistance, sinon tout le monde a approuvé la nouvelle loi sur le «vivre-ensemble», un autre grand projet du ministère de la Famille et de l’Intégration voté jeudi, juste avant le clap de fin de cette dernière séance.
La nouvelle loi, qui ne fait pas l’unanimité auprès des acteurs de terrain, met en place «le cadre général, les instruments et les structures qui permettent d’assurer un vivre-ensemble interculturel harmonieux entre toutes les personnes résidentes et travaillant au Luxembourg». Les instruments en question font référence au plan d’action national du vivre-ensemble interculturel, et à différents pactes et programmes sur le même thème.
Le pacte citoyen du vivre-ensemble interculturel donne accès à un programme ouvert à tous les résidents et aux travailleurs frontaliers. Il couvre des domaines tels que l’accès à l’information, l’orientation dans la vie quotidienne et la participation citoyenne au Luxembourg, l’apprentissage de langues, les informations relatives aux institutions du Luxembourg, la maîtrise d’outils administratifs ou encore la découverte du Luxembourg et de son patrimoine.
Cette nouvelle loi crée surtout un Conseil supérieur du vivre-ensemble interculturel, un organe consultatif qui sera composé de représentants de l’État, de la société civile, du Syvicol et des communes du pays. Il remplace le Conseil national pour étrangers (CNE) qui disparaît sans trop se faire regretter eu égard aux commentaires de certains députés qui ne lui ont trouvé aucune qualité. «Surtout pas celle d’écouter», selon Charles Margue (déi gréng).
Ce nouveau conseil supérieur pourra réaliser et faire réaliser des enquêtes, des analyses, des études, des rapports ou des avis sur les différents aspects du vivre-ensemble interculturel.
