Le Südspidol mis en service pour 2026

Sollicité par voie parlementaire par Mars Di Bartolomeo, au sujet du futur complexe hospitalier Südspidol dans le sud du pays, le ministre de la Santé a précisé vendredi le calendrier pour les prochaines années avant la mise en service pour 2026.

L’État dispose actuellement du permis de construire, qui a été accordé par la Ville d’Esch en septembre dernier. La convention de financement est en cours de signature, précise aussi Étienne Schneider. Pour rappel, l’État participera à hauteur de 80% aux frais des investissements mobiliers et immobiliers, par le biais du fonds pour le financement des infrastructures hospitalières (fonds hospitalier).

Le ministre reconnaît que le projet a connu « un certain retard », qu’il explique par « l’introduction de certaines exigences techniques lors de la phase de planification, mais aussi d’adaptation à la nouvelle loi hospitalière », ou encore à des considérations liées « aux progrès de la médecine ».

Début des travaux l’an prochain

Du reste, poursuit Étienne Schneider, « le concept initial du projet Südspidol reste toujours valable et aucun changement n’y est actuellement prévu ». Avec mise en service du complexe de 583 lits pour « mi -2026 ». Dans l’immédiat, annonce encore le ministre le début de la phase d’appel d’offres est prévu pour septembre et les travaux d’excavation sur le site devraient démarrer au premier semestre 2021.

En outre, assure le ministre, la participera étatique d’un maximum de 433 542 551 euros (montant établi dans la loi de financement) reste d’actualité et « ne devrait pas être dépassée ».

Enfin, le retard de l’ouverture du Südspidol sur les sites du CHEM engendrera des conséquences sur l’Hôpital Princesse Marie-Astrid (HPMA), dont l’autorisation d’exploitation émanant de l’ITM n’est valable que jusqu’en 2025. Une prolongation devra alors être demandée, avant le déménagement de l’HPMA en 2026.

LQ