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Le recrutement change pour les enseignants


Claude Meisch poursuit sa politique de modernisation. (photo Fabrizio Pizzolante)

Le gouvernement adapte les conditions de recrutement des enseignants de l’enseignement secondaire.

Le gouvernement modernise de la cave au grenier et c’est donc sans surprise que Claude Meisch a présenté, jeudi, les détails du projet de loi déposé le 25 mars dernier et qui procède à une refonte des conditions d’admission à l’examen-concours pour les futurs enseignants de l’enseignement secondaire et secondaire technique.

La grande nouveauté c’est l’accent qui est mis sur les compétences pédagogiques, les compétences en didactique de la discipline et les compétences sociales qui « sont tout aussi essentielles dans l’exercice de la profession d’enseignant que la connaissance des matières enseignées », selon le ministre Claude Meisch.

Aujourd’hui, l’examen-concours pour le recrutement des enseignants de l’enseignement secondaire et secondaire technique porte principalement sur le contrôle des connaissances dans leur discipline. À l’avenir sera promue l’admission des candidats détenteurs d’un diplôme de bachelor en lien avec la spécialité enseignée et d’un diplôme de master en pédagogie ou didactique axé sur la spécialité enseignée. Le ministre précise que les détenteurs d’un diplôme de bachelor et d’un master en lien avec la spécialité enseignée seront toujours admis et qu’il n’y aura pas de date limite pour l’admissibilité des détenteurs de ces anciens diplômes aux examens-concours.

Nouveaux parcours universitaires

Autre nouveauté qui dépoussière les conditions actuelles : la prise en compte de la diversification des parcours universitaires. Dans le système actuel, les candidats qui se présentent à l’examen-concours doivent détenir un bachelor et un master dans une même spécialité, à savoir celle qu’ils entendent enseigner.

De plus en plus de jeunes diplômés, comme par exemple les détenteurs d’un master en bio-informatique, n’entrent plus dans ce moule. «C’est dire que l’Éducation nationale est loin d’exploiter le vivier de candidats potentiels intéressés à se vouer la profession d’enseignant», communique le ministère.

Avec la future loi, les candidats détenteurs d’un diplôme de bachelor et d’un diplôme de master, dont l’un ou l’autre est en lien avec la spécialité enseignée, seront admis à l’examen. Néanmoins, le niveau de qualification exigé pour accéder à la fonction de professeur est maintenu. Comme par le passé, tous les candidats devront se prévaloir d’un diplôme de bachelor et d’un diplôme de master pour être admis à l’examen-concours.

Le Quotidien