Le gouvernement annonce, ce lundi, la mise en place d’un Plan national d’actions pour la préservation des insectes pollinisateurs.
Alors que les pollinisateurs contribuent à plus du tiers de notre alimentation à l’échelle mondiale, le nombre d’abeilles sauvages, de syrphes, de mouches, de papillons ou encore de scarabées est en grave déclin partout dans le monde. Ce lundi, le gouvernement luxembourgeois annonce, via un communiqué, avoir adopté le premier Plan national d’actions pour la préservation des insectes pollinisateurs 2021-2026. Celui-ci dirigé par la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable se compose de 21 mesures qui concernent « tous les acteurs, aussi bien du secteur public, de l’économie ou encore la société civile ».
Les activités humaines pointées du doigt
Premier responsable de l’évolution inquiétante de ces insectes : l’Homme. Les activités humaines telles que les pratiques agricoles intensives, l’utilisation de pesticides ou encore le changement climatique ou la perte d’habitat représentent les causes sur lesquelles le gouvernement souhaite travailler. « Afin de garantir les aliments dépendant de la pollinisation et de préserver la diversité des espèces animales et végétales essentielles aux équilibres des écosystèmes », le plan de Carole Dieschbourg et de son équipe a été construit grâce à 560 contributions recueillies dans le milieu scientifique et via les conseils d’experts en matière de protection des pollinisateurs.
Adopter les bonnes pratiques
Les 21 mesures citées précédemment visent à « mobiliser les acteurs sur le terrain » et s’articulent autour de trois grands axes : la protection, conservation et gestion (11 actions), l’amélioration des connaissances et la formation, partage des connaissances (4 actions) et sensibilisation (6 actions). Concrètement, il s’agit de mettre en place des actions de communication et de sensibilisation afin que tous les secteurs concernés, tels que l’agriculture et la sylviculture, mettent en place de bonnes pratiques pour protéger les pollinisateurs. Mais aussi des actions de formations des professionnels et de futurs professionnels. « Ce plan repose donc sur la participation et la conscience collective ; il soutiendra autant que possible les insectes pollinisateurs du Luxembourg par un travail stratégique et cohérent au cours de la période 2021-2026 », conclue le gouvernement.
Un site internet spécialement créé pour l’occasion a été mis en ligne : www.planpollinisateur.lu
LQ