Réuni en congrès, samedi, le Parti pirate a adopté de nouveaux statuts et désigné une nouvelle équipe dirigeante. La formation espère que ce pas va permettre de rebondir après de graves turbulences qui perdurent depuis le mois de juillet.
Réuni en congrès, samedi, le Parti pirate a adopté de nouveaux statuts et désigné une nouvelle équipe dirigeante. La formation espère que ce pas va permettre de rebondir après de graves turbulences qui perdurent depuis le mois de juillet.
En été dernier, le néo-député Ben Polidori avait subitement claqué la porte en raison de différends sur la gestion du parti, que ce soit à l’échelle du groupe parlementaire ou à celle du parti dans son ensemble. À la base du conflit, qui allait rapidement se corser, se trouve l’application de traduction MALT, développé par le Parti pirate pour le compte de l’Office national de l’accueil (ONA). Le dossier a tourné au règlement de compte, à la suite de la demande de remboursement de l’ONA de 96 000 euros et les révélations de factures jugées irrecevables lors d’un audit.
Depuis lors, les deux députés restants Sven Clement et Marc Goergen sont en froid, tandis que les démissions de conseillers communaux du Parti pirate se sont multipliées.
Désormais, de nouveaux statuts ouvrant la voie à une gestion plus transparente du parti doivent mener les pirates hors des eaux troubles.
Ni Marc Goergen, ni Sven Clement ne font partie de la nouvelle équipe dirigeante.
Il revient désormais à une équipe élargie de remettre le bateau à flot : Starsky Flor, Ben Lomel, Claude Legrand, Paulo Couto, Camille Liesch, Gilles Mertz, Joël Krack, Killian Saffran, Raymond Remakel et Steve Fuchs.