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Le Luxembourg va accueillir 350 réfugiés


le Luxembourg va réinstaller 30 réfugiés, actuellement bloqués en Afrique du Nord, et 320 autres qui ont déjà rejoint l'Italie et la Grèce. (Photo : Archives)

Le gouvernement luxembourgeois s’était, jusqu’à présent, montré très réservé sur le nombre de réfugiés qu’il comptait accueillir dans le cadre de l’opération de réinstallation et de relocalisation de l’UE.

Hier, finalement, les chiffres mis sur la table ont été dévoilés : le Luxembourg va réinstaller 30 réfugiés, actuellement bloqués en Afrique du Nord, et 320 autres qui ont déjà rejoint l’Italie et la Grèce. Des pays comme l’Autriche, le Royaume-Uni, la Hongrie ou encore le Danemark ne sont pas prêts à participer à l’opération de réinstallation. L’Italie et la Grèce, par contre, vont eux accueillir d’autres migrants issus d’Afrique du Nord. Le chiffre cumulé proposé par nos voisins belges atteint les 2 500 réfugiés. Celui du Portugal est de 1 500 migrants.

«Pas réalisable par la force»

Si le commissaire européen à l’Immigration, Dimitris Avramopoulos, a appelé à ne pas «sous-estimer» le résultat «qui n’aurait pas été possible il y a encore six mois», l’amertume était bien présente chez Jean Asselborn, qui a multiplié les efforts ces dernières semaines pour convaincre les États membres de la nécessité d’une action solidaire. «La pression d’échéances électorales et l’inertie qui s’en dégage auront peut-être joué», regrette le chef de la diplomatie luxembourgeoise. «Dans certains pays, le compteur affiche un double zéro (NDLR : la Hongrie). Il faut être conscient de l’image que cela dégage.

J’ai essayé de faire mon travail, mais les 5 à 7 % qui manquent ne peuvent pas être réalisés par la force. Ce qui importe aujourd’hui, c’est que le programme va pouvoir démarrer», a souligné Jean Asselborn face à la presse internationale.

D. M.

Un commentaire

  1. Muller Gerald

    Si de rares individus sont effectivement des réfugiés au sens où leur vie est menacée dans leur pays d’origine, la plupart sont en fait des pauvres gens à qui on a fait miroiter que l’Europe était un lieu de cocagne où on pouvait vivre comfortablement sans travailler. L’Europe devrait faire une contre-propagande et montrer les ghettos, les bidonvilles dans lesquels vivent la plupart des immigrés clandestins en Europe. Pas vraiement un eldorado.
    Les bons sentiments mènent parfois à l’inverse du but premier.