Le centre de recherche public biomédical luxembourgeois, qui a fêté le 1er janvier sa première année d’existence en tant que Luxembourg Institute of Health (LIH), a publié mardi son rapport d’activité 2015. L’occasion de dresser le bilan d’une année intense.
L’année 2015 a été une année scientifiquement active, pour un bilan plus que positif. Avec 39 partenariats conclus avec le secteur privé, 176 accords signés et 236 articles scientifiques publiés dont une quarantaine dans des revues scientifiques de renommée internationale, et plus de 10,3 millions d’euros de financement venant de sources extérieures, la première année du Luxembourg Institute of Health peut être qualifiée de réussite, comme le démontre également le nombre de ses chercheurs ayant été récompensés pour leur travail au cours de l’année.
Ce fut notamment le cas pour le Pr Rolf Bjerkvig, directeur du département d’oncologie au LIH et du «K. G. Jebsen Brain Tumour Research Centre» à Bergen en Norvège, qui a reçu le prestigieux prix de recherche «King Olav V», remis par le roi Harald V de Norvège en juin 2015.
Des découvertes prometteuses
2015 a également permis de continuer à ouvrir la voie de la médecine personnalisée au travers de découvertes prometteuses dans les domaines du cancer, notamment au niveau des troubles du système immunitaire. À citer parmi les projets en cours : la recherche de nouveaux outils de diagnostic pour le cancer du poumon, des découvertes significatives dans la compréhension du développement des leucémies ou encore des espoirs de nouveaux traitements de l’asthme
Les scientifiques du LIH surveillent également avec attention la santé de la population luxembourgeoise au travers d’études épidémiologiques et cliniques. Ainsi, l’étude Oriscav-Lux 2 pour laquelle près de 1 000 participants seront recrutés, a été lancée en fin d’année 2015 avec pour but d’étudier la santé cardiovasculaire de la population résidente.
Le LIH, qui pour rappel a été créé à la suite de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’organisation des centres de recherche publics luxembourgeois, regroupe depuis le
1 er janvier 2015 l’ex CRP-Santé et la biobanque IBBL. Réorganisé en trois départements de recherche spécialisés dans les domaines des maladies infectieuses et immunitaires, de la cancérologie et de la santé publique, et comptant 340 collaborateurs, l’institut a su profiter de ce changement pour se réinventer afin de marquer une étape importante pour positionner le Luxembourg dans le domaine de la recherche biomédicale au niveau international, la technique de cytométrie étant devenue incontournable dans presque tous les domaines de la biologie cellulaire.
Le Quotidien