Réuni en conseil jeudi, le gouvernement a donné son accord pour lancer une étude sur la faisabilité d’un projet d’infrastructure médico-militaire, en lien avec la Direction de la Défense.
L’objectif de cette infrastructure est de « servir à la fois les besoins de soins de nos alliés au sein de l’OTAN et venir au renfort aux structures médicales nationales existantes », explique le gouvernement dans le résumé de ses travaux, « notamment en cas d’accidents comportant de nombreuses victimes, d’incidents terroristes ou en soutien aux autorités compétentes lors d’une crise sanitaire majeure » comme celle que nous connaissons actuellement.
L’étude devra examiner l’envergure financière du projet et son intégration à l’OTAN, ainsi que dans le dispositif médical et de secours national. Elle devra également analyser la pertinence de mettre en place un centre de recherche et d’enseignement en télémédecine et médecine robotique, afin de développer des capacités médicales applicables sur des lieux d’interventions lointains. « Un tel dispositif pourrait entre autres aussi venir en soutien aux contingents luxembourgeois déployés dans des missions de maintien de la paix de l’OTAN, de l’UE et de l’ONU », estime le gouvernement.
Enfin, pour que ce projet puisse bénéficier d’un soutien du budget de la Défense, il est jugé « indispensable » de l’inscrire « dans une dimension multinationale et de coopération avec nos alliés », ajoute encore le gouvernement.
LQ