Le 7 avril marque la Journée mondiale de la santé, dont le but est de susciter la réflexion sur des problèmes majeurs de santé publique. Parmi lesquels le diabète, fléau qui touche plus de 400 millions d’adultes sur la planète. Au Grand-Duché, 24 000 personnes sont concernées.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le diabète sera la 7e cause de décès d’ici à 2030. Une étude alarmante a d’ailleurs été publiée ce mercredi, établissant que 422 millions d’adultes sont diabétiques dans le monde. Soit quatre fois plus qu’il y a 35 ans. L’Europe en compte 60 millions et la prévalence de cette maladie chronique ne cesse de croître. L’an dernier, 627 000 personnes sont décédées des suites de complications (crises cardiaques, AVC, cécité, dysfonctionnement rénaux, infections…) et plus d’un quart d’entre elles n’avaient pas 60 ans.
Plus d’un tiers qui s’ignorent
Au Luxembourg, le ministère de la Santé dénombre 24 000 résidents touchés essentiellement par un diabète de type 2 (le plus répandu dans 90% des cas). Si elle est parfaitement évitable, contrairement au type 1, l’affection n’est pas toujours détectée suffisamment tôt du fait de l’absence de symptômes précoces. « Plus d’un tiers des diabétiques restent non diagnostiqués ! », s’inquiètent les autorités.
D’où un accent mis sur la prévention, le rappel des règles d’hygiène de vie ainsi qu’une sensibilisation « à l’énorme charge qu’il (le diabète) représente pour les malades, leurs familles et pour notre société ». Le ministère de la Santé conjugue ainsi ses efforts à ceux du Luxemburg Institute of Health et de l’Association luxembourgeoise du diabète (ALD), via sa Maison du diabète (située à Luxembourg côte d’Eich, avec une antenne sise avenue Salentiny à Ettelbruck).
Cette dernière, depuis 2003, dispense des consultations individuelles et des programmes d’éducation thérapeutique adaptés, en lien avec des professionnels et spécialistes. Ceci pour améliorer la gestion quotidienne des aléas d’une pathologie sournoise et insidieuse.
Le Quotidien
D’autres informations sur le site du ministère de la Santé