Au 1er janvier, le Grand-Duché comptait quelque 576 000 résidents. Soit 12,5% de plus qu’il y a cinq ans. La part de « non-Luxembourgeois » au pays n’est pas étrangère à cette progression.
Le Statec a analysé l’évolution de la population du Luxembourg. De 512 353 en 2011, elle est passée à 576 249 personnes. Le pays a donc gagné 63 896 habitants (12,5%). Un « boom » démographique dû à la part de résidents étrangers (47%) qui ne cesse de croître également (+22,1% en cinq ans). L’immigration nette représente ainsi 80% de ces quelque 64 000 habitants.
Sans surprise, les non-Luxembourgeois viennent essentiellement du Portugal (34,6%) et de France (15,5%). Le Statec note cependant un effritement de la communauté portugaise (37,3% en 2011), tandis que la communauté française tend à la hausse (14,3% en 2011). La proportion d’Italiens, Belges et Allemands demeure plus ou moins stable. Le résident « type » est âgé en moyenne de 39,2 ans. Les Luxembourgeois sont toutefois plus âgés que les étrangers (41,6 ans contre 36,4 ans). A noter que dans la population luxembourgeoise, les femmes sont plus nombreuses. A l’inverse, chez les étrangers, les hommes sont majoritaires.
Forte densité au centre
Autre donnée qui appelle à commentaires, la répartition de ces 576 000 résidents dans le pays. En 2016, on compte 27 communes de plus de 5 000 habitants, 60 communes entre 1 500 et 5 000 habitants et 18 communes de moins de 1 500 habitants. Ces dernières sont celles qui ont subi la forte érosion ces cinq dernières années (-26,3%).
Hors capitale, ce sont les communes du centre -d’ouest en est (d’Esch-sur-Sûre à Mompach via Mersch)- qui sont les plus peuplées depuis 2011, comme le montre la carte établie par le Statec. A contrario, le nord continue de se désertifier, tandis que la densité au sud est beaucoup plus disparate de Käerjeng à Schengen. Les villes frontalières, à quelques exceptions près, sont assez logiquement moins prisées par les résidents.
Le Quotidien