Le Luxembourg a accueilli, ces lundi et mardi, la 20ᵉ édition du sommet informel des pays germanophones.
Pendant deux jours, ce sommet a réuni les six pays européens partageant la langue allemande, à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, Liechtenstein, la Suisse et le Luxembourg. L’Autriche n’a pas pu participer, cette année, à cette rencontre. Celle-ci a débuté, lundi, au château de Berg. Les chefs d’État de ces six nations ont pu échanger sur les situations politiques, nationales et internationales.
«Cet échange en face-à-face sur l’actualité est très important. Il n’exclut aucun sujet (les conflits, les difficultés économiques, l’évolution européenne, …) et permet d’approfondir encore les excellentes relations existant déjà entre nos pays» a souligné le Grand-Duc Henri pendant cette entrevue.
Un débat sur les fausses informations
La deuxième journée de ce sommet était consacrée à une discussion et un débat sur un sujet brûlant, les fake news. «Ces fausses informations, répandues volontairement, représentent un défi majeur pour notre société : ce n’est rien de moins que la confiance dans les institutions démocratiques et la science qui est en jeu», a indiqué le Grand-Duc qui se dit préoccupé par la tendance, amplifiée par l’émergence de l’intelligence artificielle. Il a, par ailleurs, participé à une mise en scène pédagogique d’une fausse information réalisée par le « Media Center » de l’Université de Luxembourg.
Le sommet s’est terminé à Belval ce mardi dans l’après-midi. Le rendez-vous pour le 21ᵉ sommet informel des chefs d’États germanophones est déjà pris. Ce sera en Suisse.