En marge du Conseil de gouvernement, vendredi, le ministre de la Santé, Étienne Schneider, a remis des «passeports de Vie» aux membres du gouvernement, petite carte sur laquelle son détenteur peut exprimer sa décision au sujet du don d’organes.
Le gouvernement tient ainsi à marquer son soutien au don d’organes au Luxembourg, «qui est un acte de générosité et de solidarité qui peut sauver des vies».
«Nombreux sont ceux qui ne pourront pas bénéficier d’une transplantation, faute de greffons. La pénurie d’organes est bel et bien une triste réalité. Il est donc essentiel d’informer la population sur cette situation alarmante», a souligné Étienne Schneider.
En 2018, 78 résidents luxembourgeois étaient en attente d’une greffe. Vingt-et-un organes, émanant de sept donneurs, ont pu être prélevés au Luxembourg. Grâce à la collaboration du Luxembourg avec Eurotransplant, 34 personnes ont pu être transplantées à l’étranger.
Les résidents luxembourgeois : des donneurs présumés
Selon la loi de 1982 sur le prélèvement d’organes et de tissus humains, il y a une présomption de solidarité : on considère que chacun accepte de faire don de ses organes après sa mort s’il n’a pas exprimé explicitement son refus.
Pourtant, en pratique, les professionnels de la santé confrontés à un cas de donneur potentiel recueillent toujours le consentement des proches ou de la famille du défunt. Malheureusement de nombreux refus sont encore enregistrés de la part des familles.
LQ