Lors du premier samedi de débordements, des dizaines de manifestants avaient décidé de se masser devant le domicile du Premier ministre, Xavier Bettel, à Bonnevoie, et y étaient parvenus. Quelques jours plus tôt, une poignée de personnes était déjà venue se poster devant la maison pour insulter le chef du gouvernement.
Le lendemain, le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, et la police avaient souligné que le Premier ministre avait été à tout moment en sécurité. En parallèle, la ministre Corinne Cahen, qui habite le même quartier, avait été priée par les forces de l’ordre de quitter préventivement son domicile.
Il s’est avéré que la police avait échoué à mieux surveiller et sécuriser les lieux. Le dispositif était tout autre samedi et dimanche. Tout au long de ces deux journées, des dizaines de policiers étaient non seulement postés devant le domicile de Xavier Bettel, mais ils ont également bloqué des deux côtés l’accès à la rue où habite le Premier ministre. Ce n’est que vers 19 h, samedi soir, que la rue a été rouverte au trafic. Les forces de l’ordre restaient toutefois présentes devant la maison.
L’image était la même, dimanche, alors que la marche blanche s’est déroulée dans le calme. Un groupe de policiers continuait à sécuriser le domicile du chef du gouvernement.
Samedi, la Chambre des députés avait, elle aussi, été sécurisée par des dizaines d’agents casqués et équipés de boucliers prêts à être utilisés. Aucun manifestant n’est cependant venu se présenter au Marché-aux-herbes.
David Marques