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Le divorce entre l’Église et l’État est acté


Si les communes n'ont désormais plus l'obligation de combler les déficits des fabriques d'église, elles gardent le droit de les soutenir. Les travaux de gros œuvre restent également à leur charge. (Photo : Archives Editpress)

Avec le vote de la suppression de l’obligation des communes à combler les déficits des fabriques d’église, la Chambre a concrétisé hier soir la première étape de la séparation entre l’État et les cultes religieux.

Pour leur troisième et dernière séance marathon de la semaine, les députés ont longuement débattu de la modification toujours aussi contestée du décret napoléonien sur les fabriques d’église. En fin de compte, les trois partis de la majorité ont été soutenus par déi Lénk pour lever des dispositions datant de 1809.

Il s’agit d’un premier pas, ni plus ni moins», a ainsi conclu le ministre de l’Intérieur, Dan Kersch, dans son intervention, quelques instants avant l’adoption par la Chambre des députés du projet de loi qui vise à réformer le décret napoléonien sur les fabriques d’église, vieux de plus de 200 ans (!). C’est finalement avec les voix de la majorité et celles de déi Lénk que l’obligation des communes à combler les déficits des fabriques d’église a été supprimée. En même temps, les communes ne seront plus obligées de mettre à la disposition des curés un logement gratuit. Le CSV et l’ADR ont voté contre ces nouvelles mesures.

David Marques

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