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Le congé collectif pour les ouvriers c’est maintenant !


Le traditionnel congé collectif d'été dans le bâtiment et le génie civil concerne cette année plus de 21 000 salariés manuels issus de 1 452 sociétés opérant dans ces secteurs. (Photo : Archives LQ)

Le congé collectif de trois semaines pour les ouvriers du bâtiment et du génie civil a débuté vendredi.

La plus grande partie des chantiers du pays sont à l’arrêt pour trois semaines depuis vendredi et jusqu’au lundi 24 août, soit 15 jours ouvrables. Le traditionnel congé collectif d’été dans le bâtiment et le génie civil concerne cette année plus de 21 000 salariés manuels issus de 1 452 sociétés opérant dans ces secteurs.

Tous les métiers du bâtiment ne sont cependant pas concernés, à l’image des carreleurs ou des électriciens dont les employeurs ne sont pas tenus à respecter le congé collectif. Mais bien souvent, ces entreprises ferment leurs portes aux mêmes dates que les autres en raison de la complémentarité entre différents corps de métier dans la réalisation des chantiers.

En outre, l’Inspection du travail et des mines peut accorder des dérogations à des entreprises appelées à effectuer des travaux urgents comme dans les écoles. Cela peut aussi être le cas pour certains chantiers particuliers, à l’exemple de celui du Royal-Hamilius, à Luxembourg. La société Codic est en effet autorisée à poursuivre les travaux au mois d’août, la gêne occasionnée par la circulation au cœur de la capitale étant moindre à cette période.

Quant à la querelle qui avait éclaté en 2013 entre syndicats des salariés et patronat sur la pertinence de maintenir le congé collectif en été, celle-ci semble estompée, du moins pour le moment. Pour rappel, les patrons du secteur, relayés notamment par la Fédération des artisans, voulaient introduire une plus grande «flexibilité» dans la fixation du congé collectif car ils jugent que l’été est la période la plus favorable aux chantiers car moins affectée par les arrêts de travail pour intempérie. Une telle modification priverait cependant les ouvriers du bâtiment de congés d’été, affectant notamment leur vie familiale.

LQ