Le Conseil national pour étrangers (CNE) aimerait disposer d'une structure digne de la moitié de la population qu'il représente, en termes de moyens. Ce manque de reconnaissance commence à lui peser.
Ils sont tous bénévoles, font de leur mieux pour animer et donner du sens au CNE, rédigent des avis, formulent des propositions, mais n'ont guère de visibilité. Pire encore, des batailles intestines (provoquées par un petit groupe minoritaire) minent leur moral autant que le manque de moyens dont ils disent souffrir. Leurs rapports d'activité n'ont jamais fait l'objet d'une conférence de presse qu'ils ne peuvent organiser qu'avec la permission de leur ministre de tutelle en charge de l'Intégration, Corinne Cahen. Pourtant, ils représentent près de 50 % de la population de ce pays. La moitié silencieuse qui ne peut se rendre aux urnes, ceci expliquant cela. «Ah bon, ils ont sorti un avis sur le télétravail, mais c'est très intéressant, je l'ignorais. Et aussi sur le Brexit ? Je vais ...Cet article est réservé aux abonnés.
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