Réunie vendredi, la commission parlementaire des Finances a désigné la députée Corinne Cahen (DP) comme rapportrice du budget de l’État 2025. Elle succède à Diane Adehm (CSV) qui avait occupé, au printemps, la même fonction pour le premier budget intermédiaire du nouveau gouvernement, couvrant la période d’avril à décembre 2024.
En octobre prochain, le ministre des Finances, Gilles Roth (CSV), sera attendu au tournant. Il lui reviendra de déposer à la Chambre les contours du premier exercice comptable portant sur une année entière. Ce sera l’occasion pour l’exécutif conservateur-libéral de poser des premiers accents plus structurels. Bon nombre d’initiatives et de points retenus dans le programme de coalition restent en effet encore à chiffrer, alors que le plan est de dépenser moins d’argent en faisant preuve d’une plus grande efficience. Sans oublier le besoin de se doter d’une «pomme pour la soif», soit une réserve de fonds en cas de nouvelle crise majeure.
Il reviendra à l’ancienne ministre Corinne Cahen de chapeauter les travaux parlementaires sur le projet de budget de l’État pour 2025. Comme de coutume, la députée libérale devrait choisir pour son rapport une thématique phare. Diane Adehm avait opté pour la place financière.
Lundi, le ministre Gilles Roth a pu annoncer une nette amélioration de la situation financière de l’État. Au bout du second semestre de cette année, l’État central n’affiche plus de déficit de 1,9 milliard d’euros, comme prévu dans le budget voté fin avril, mais un solde positif de 487 millions d’euros. L’importance hausse des recettes fiscales (+11,6 % par rapport à 2023) explique cette évolution positive. L’État avait encaissé jusqu’au 30 juin plus de 12,5 milliards d’euros.