L’agriculture biologique cherche toujours sa place dans le pays. Un plan doit l’aider à se développer.
Le bio était au menu de la commission de l’Agriculture à la Chambre jeudi sur demande de la sensibilité déi gréng. Les députés souhaitaient poser des questions à la ministre Martine Hansen au sujet de l’étude de l’Institut fir Biologesch Landwirtschaft an Agrarökologie Luxemburg » (IBLA) dans le cadre du plan d’action national PAN-Bio 2025.
Le document contiendrait des pistes, mais qui ne seraient pas forcément suivies telles quelles par le gouvernement, a expliqué Martine Hansen. 5 axes pour renforcer le bio. L’étude réalisée par l’ILBA s’est intéressée à six catégories de produits : les céréales et cultures arables, la viande bovine, le lait, les œufs, les légumes et les fruits.
Le document présenté aux députés lors de la réunion évoque cinq grands axes pour renforcer et développer le secteur du bio : optimiser les stratégies de communication (avec l’exemple du fait que seules 25 des 195 entreprises bio au Luxembourg sont représentées sur le site «Sou schmaacht Lëtzebuerg» de la Chambre d’Agriculture), créer de la valeur (avec l’optimisation des circuits de transformation et de commercialisation), renforcer la coopération (avec par exemple un encouragement de la transformation et de la commercialisation coopératives), développer les marchés de détail (par exemple en introduisant une marque pour les produits bio régionaux), nouer des liens dans le cadre des formations des professionnels entre les différents acteurs de la chaine de valeur et créer des réseaux pour une meilleure compréhension mutuelle.
Le planning en ce qui concerne les prochaines étapes du PAN-Bio est en cours d’élaboration au sein d’un groupe interministériel avec le Ministère de l’Environnement mais la Ministre n’a pas encore annoncé de dates pour les prochaines étapes.