La visite officielle du Grand-Duc Henri au Sénégal s’est achevée mardi. Au troisième et dernier jour de ce voyage, le chef d’État luxembourgeois, accompagné des représentants du gouvernement Romain Schneider, Carole Dieschbourg et Francine Closener s’est rendu dans la ville de Saint-Louis.
La ville classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO se trouve à l’embouchure du fleuve Sénégal, près de 300 km au nord de Dakar, près de la frontière avec la Mauritanie.
En compagnie du Premier ministre sénégalais Mahammed Bon Abdallah Dionne, le chef de l’État luxembourgeois a visité plusieurs projets d’aide au développement soutenus par le Grand-Duché. Au programme se trouvait ainsi le Centre de formation professionnelle de Saint-Louis. Figurant parmi les principaux partenaires dans le secteur de la formation et de l’insertion professionnelles, le Luxembourg accompagne le Sénégal depuis 2003 dans une réforme profonde visant la modernisation du système de formation professionnelle et technique, de l’apprentissage et de l’artisanat.
Durant l’heure de midi, la délégation luxembourgeoise s’est rendue au Centre hospitalier régional de Saint-Louis. Cet établissement est appuyé depuis longue date par le Luxembourg, notamment à travers l’instauration d’un système d’accueil et de gestion des urgences.
Le chef d’État luxembourgeois est également allé dans le quartier saint-louisien de Guet-Ndar, afin de constater les conséquences désastreuses de l’érosion côtière sur les rives de la Langue de Barberie, et a visité le chantier de construction d’une digue de protection.
«C’est vraiment dramatique de voir comment ces côtes sont rongées par la mer, notamment lors des grandes tempêtes et quand la houle importante se déverse sur les plages. Les maisons le long du littoral sont détruites. La Langue de Barberie risque de disparaître vraiment. Il faut donc consolider toute cette côte», a noté le Grand-Duc Henri.
Fabienne Armborst
Notre dossier sur le dernier jour de cette visite officielle dans Le Quotidien papier du jeudi 25 janvier.