Nous vous récapitulons en quatre points clés l’allocution réalisée par le Premier ministre et la ministre de la Santé, ce vendredi. Parmi ces derniers, l’ouverture de la vaccination aux plus de douze ans.
Ce vendredi, le Premier ministre, Xavier Bettel, accompagné de la ministre de la Santé, Paulette Lenert, a pris la parole pour annoncer, entre autres, que la vaccination sera « sous peu » étendue aux plus de douze ans. Cette décision intervient alors que la situation actuelle montre une nette amélioration des chiffres quant à la pandémie de Covid. « Le variant indien est présent au Luxembourg », a rappelé Xavier Bettel, mais « la vaccination est utile et les chiffres sont encourageants ». A ce jour, 52% de la population a été vaccinée avec une première dose et 91,5% des vaccins livrés ont été administrés. Le gouvernement compte toujours 140 000 doses en réserve. Voici les points clés de l’allocution de ce jour.
La vaccination étendue aux plus de douze ans
Le gouvernement en accord avec l’avis favorable du comité des maladies infectieuses a donné son feu vert pour la vaccination des jeunes dès douze ans. Cette décision permet de poursuivre la bonne dynamique contre la maladie, car, comme l’a rappelé la ministre de la Santé, « les enfants contribuent aussi à la propagation du virus ». Les jeunes représentent d’ailleurs « un tiers des contaminations » selon Paulette Lenert. Si les complications chez les plus jeunes sont rares, la ministre a rappelé que quatre enfants avaient été pris en soins intensifs depuis le début de la pandémie.
AstraZeneca et Johnson & Johnson ouverts aux résidents de 18 ans
Grâce à une autorisation de l’Agence européenne des médicaments (EMA), les résidents de 18 ans pourront se faire vacciner avec l’un des deux sérums. Jusqu’alors, la limite d’âge était fixée à 30 ans. Dès demain matin, les personnes de moins 18 ans pourront, via le site impfung.lu, s’inscrire sur les nouvelles listes pour recevoir une dose d’AstraZeneca ou Johnson & Johnson.
Le Large Scale Testing évolue
A partir du 20 juin le Large Scale Testing évolue. Toute personne souhaitant se faire tester avant de partir en vacances pourra s’inscrire pour réaliser l’opération avec son numéro d’identification de la CNS. Pas de limite d’âge pour ce test qui pourra se faire gratuitement à n’importe quel moment. Objectif ? Permettre aux personnes pas encore vaccinées ou qui ne peuvent pas utiliser le Covid Check, car ils sont entre deux doses, de profiter de leur liberté pendant les vacances. « Le but est d’offrir à chacun la possibilité de se faire tester, étant donné que tous n’ont pas reçu d’invitation à la vaccination », souligne Xavier Bettel.
Le gouvernement a donc décidé d’abandonner l’idée d’un bon pour se faire tester gratuitement. Ce bon étant insuffisant, notamment pour les personnes n’ayant reçu qu’une seule dose de vaccin.
Une seule dose de vaccin après avoir contracté le virus
Les personnes ayant été testées positives au Covid pourront bénéficier d’une dose unique. Cette vaccination, qui se fera au cas par cas, a été rendue possible après le feu vert du comité des maladies infectieuses. Cette injection pourra intervenir au plus tard quatre semaines après le test positif.
La procédure à suivre pour recevoir, dans ce cas-ci, son certificat de vaccination Covid Check a été précisée par un communiqué. Elle distingue deux cas.
- La personne rétablie a déjà reçu sa première dose de vaccin avant le 13 juin. Elle peut demander son certificat de vaccination Covid Check avec le code QR sécurisé en contactant la Helpline Vaccination par téléphone ou par l’adresse mail helpdesk-vaccination@ms.etat.lu. La Helpline pourra alors annuler son 2e rendez-vous et déclencher la préparation de son certificat de vaccination finale
- La personne rétablie recevra sa première dose de vaccin à partir du 14 juin. Elle pourra se présenter au vaccinateur dans le centre de vaccination avec la preuve d’un test PCR positif de moins de 6 mois.
LQ
« Vacciner » les ados, n’est rien moins que criminel car ces derniers ne risquent absolument rien. Le rapport bénéfice/risques est donc de zéro puisqu’il n’y a jamais de vaccination sans risque, et ce d’autant plus qu’on a affaire à une thérapie génique, jamais utilisées chez l’nomme.