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La police grand-ducale met le gouvernement à l’amende


Le syndicat national de la police grand-ducale se montre menaçant. Il dénonce une détérioration de la carrière du policier et exige un dialogue avec le ministre sous peine d’actions.

L’assemblée générale du SNPGL s’est soldée par un ultimatum. Le syndicat donne deux mois au gouvernement pour ouvrir le dialogue et prendre ses revendications en considération. Deux mois, c’est le délai dans lequel les résultats de l’audit externe devraient être connus. Et ça tombe plutôt bien.

Après les manifestations des chargés de cours et des éducateurs sous les fenêtres du Parlement mardi, il fallait aussi s’attendre, le lendemain, à entendre grogner les policiers. Eux aussi font état de leur mécontentement suite à l’adoption de la réforme de la fonction publique. Mais le syndicat national de la police grand-ducal (SNPGL) hausse le ton et se fait menaçant.

Son assemblée générale de mardi soir au centre civique de Hesperange ne ressemblait pas à une promenade de santé. Ainsi, le président Pascal Ricquier et le secrétaire général, Christian Pierret ont pressé le doigt là où ça fait mal et ont dit les choses que les troupes voulaient entendre. Le syndicat promet la fermeté et lance un ultimatum au gouvernement pour décoincer le dialogue sous deux mois.

Le syndicat se plaint de ne pas avoir été entendu alors qu’aucun des amendements qu’il avait proposés n’a été pris en considération. Pire encore, il regrette de n’avoir pas été consulté au cours des travaux de préparation de la réforme. Résultat : les policiers ont trinqué, disent-il, et les exemples sont cités à la pelle. Portant entre autres sur les salaires, les logements de fonction ou les fusions de commissariats.

Geneviève Montaigu

Article à lire en intégralité dans l’édition papier du Quotidien de ce vendredi.