Le Syndicat national de la police (SNPGL) n’est pas près de retrouver son calme. Après la mise à l’écart, fin janvier, de la présidente Marlène Negrini, le conseil d’administration remanié revient à la charge, en formulant de nouveaux graves reproches à l’encontre de celle qui avait succédé, en août 2023, à Pascal Ricquier.
Le Syndicat national de la police (SNPGL) n’est pas près de retrouver son calme. Après la mise à l’écart, fin janvier, de la présidente Marlène Negrini, le conseil d’administration remanié revient à la charge, en formulant de nouveaux graves reproches à l’encontre de celle qui avait succédé, en août 2023, à Pascal Ricquier.
Après des rumeurs évoquées dans la presse, les actuels dirigeants du syndicat confirment que ce même Pascal Ricquier cherche bien à revenir au SNPGL. Il était amené à quitter la tête du syndicat après avoir pris la décision de se présenter pour le CSV aux élections législatives d’octobre 2023.
Le policier désormais retraité a affirmé, lundi sur les ondes de la radio 100,7, que cinq membres du conseil d’administration l’avaient approché pour réintégrer l’équipe dirigeante du syndicat. Ce possible retour aux affaires aurait toutefois incité Marlène Negrini à rédiger, sans consulter ses collègues, une adaptation des statuts cherchant à exclure les agents retraités de tout poste à responsabilité au sein du SNPGL.
«Cette proposition aurait eu comme effet d’empêcher (…) Pascal Ricquier de reprendre une quelconque fonction clé, y compris celle de président (…)», fustige le conseil d’administration (CA) dans un communiqué diffusé hier. L’ex-présidente conteste fermement cette version des faits.
Une exception était toutefois prévue dans les nouveaux statuts : un membre actif qui part à la retraite en cours de mandat peut achever ce dernier. «La rédaction était telle qu’elle aurait permis à Madame Negrini de conserver un éventuel mandat de présidente, malgré le fait qu’elle serait pensionnée en août 2025», martèle le communiqué.
«Tout ce qui précède – entre autres – a amené la majorité du conseil d’administration à perdre confiance en Madame Negrini – qui semblait plus préoccupée par une tentative de consolidation de son propre pouvoir en essayant de court-circuiter le processus démocratique», renchérit l’équipe, emmenée par son président Christian Hoffmann.