Le projet de loi sur la réforme des conditions d’accès à la nationalité rend sceptique la Confédération générale de la fonction publique (CGFP).
Même si un allègement des conditions d’accès est envisageable pour le syndicat, il prévient le gouvernement de ne pas accepter une nationalité au rabais. Dans ce contexte, la CGFP insiste pour que l’apprentissage de la langue luxembourgeoise garde tout son poids pour obtenir la nationalité du pays. Une baisse du niveau requis n’est pas à son goût.
Le droit du sol, tel qu’il est proposé dans le projet de loi, n’est également pas acceptable pour le syndicat de la fonction publique. Le texte manquerait de cohérence pour garantir une véritable intégration des personnes concernées.
La durée de résidence minimale pour obtenir la nationalité, qui sera ramenée de sept à cinq ans, reste par contre acceptable pour la CGFP. Pour ce qui est de l’accès à la nationalité sur base du mariage, le syndicat met en garde contre les mariages blancs.
Le Quotidien
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