L’administration de la Gestion de l’eau vient de lancer son nouveau site internet qui permettra, à tout citoyen, de se tenir mieux informé des risques d’inondations.
Grâce au nouveau site d’information «inondations.lu», le citoyen lambda pourra désormais prendre ses dispositions à temps, en cas de risques de crues, pouvant découler sur de potentielles inondations, près de chez lui. «Le site a pour mission la mise à disposition des niveaux d’eau mesurés en continu sur les cours d’eau du Luxembourg, ainsi que des prévisions de crues et des informations supplémentaires en phase d’alertes de crues», a spécifié la ministre de l’Environnement.
Initialement lancé en 2008, le site «inondations.lu», a été développé en collaboration avec le service de Prévision des crues de Rhénanie-Palatinat. Mais «les moyens techniques de la structure du site ne permettent plus de couvrir les besoins actuels de flexibilité en matière d’actualisation et de gestion des données», a-t-on concédé du côté de l’administration. D’où ce nouveau site dont LA grande nouveauté est que les informations y sont désormais mises à jour toutes les 15 minutes (NDLR : 3 heures auparavant).
Deux phases : «vigilance» et «alerte»
Mais il ne s’agit pas, là, de l’unique nouveauté. En effet, le site, dont la vocation officielle est de «fournir des informations préventives aux citoyens», permettra à ses utilisateurs de s’abonner aux bulletins de crues dans le cas d’une situation de vigilance et de crue. Ainsi, deux phases sont distinguées : les phases «vigilance (orange)» et «alerte (rouge)». À noter également qu’il est accessible depuis son portable et que ce nouveau site regroupe les statistiques des stations limnimétriques par bassins versants (Moselle et Sûre).
Enfin, à la question de savoir combien de citoyens étaient «directement» concernés par un risque d’inondations, l’administration de la Gestion de l’eau a fait savoir qu’environ 5% de la population avait élu domicile dans une zone «à très fort risque». Quant à la ministre Carole Dieschbourg, elle a tenu à insister sur le fait qu’il s’agissait d’«un système davantage préventif à l’intention des citoyens, mais aussi afin de permettre une réaction plus rapide des services de secours, car ce système ne se substitue pas à ces derniers».
Claude Damiani