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Inondations au Cap-Vert : le Luxembourg débloque 960 000 euros


Les intempéries ont entraîné la mort de neuf personnes et en ont déplacé 1 500 autres. (Photo : dr)

Le ministre en charge de la Coopération, Xavier Bettel, détaille les premiers efforts réalisés par le Grand-Duché pour venir en aide aux victimes des graves intempéries ayant frappé l’archipel, le 11 août dernier.

Dans la foulée des inondations et glissements de terrain dévastateurs, ayant frappé, le 11 août, les îles São Vicente, Santo Antão et São Nicolau, le Premier ministre luxembourgeois, Luc Frieden, avait rapidement exprimé sa solidarité avec le Cap-Vert. Une participation aux efforts de relance dans les régions touchées avait été mise en perspective, sans que la dimension de cette aide n’ait été précisée. Le ministre en charge de la Coopération et de l’Action humanitaire vient de livrer de plus amples détails. 

«Le Luxembourg fournit de manière proactive l’ensemble des besoins d’aide, et va activement s’impliquer dans la reconstruction des îles touchées, notamment dans le domaine de l’eau et des eaux usées», informe Xavier Bettel dans sa réponse à une question parlementaire de Marc Goergen (Parti pirate). Depuis le début, le gouvernement aurait été en contact permanent avec les autorités cap-verdiennes ainsi que les agences de l’UE et de l’ONU actives sur place pour coordonner au mieux l’aide à fournir.

Jusqu’à début septembre, trois projets ont plus concrètement été soutenus. Le Luxembourg a ainsi répondu à une requête pour fournir du matériel humanitaire. S’y ajoute une première contribution de 250 000 euros pour soutenir la Croix-Rouge, venue en aide aux familles touchées par les intempéries.

Avec le soutien de l’agence Lux-Development, une deuxième enveloppe de 360 000 euros a été mise à disposition pour alimenter un fonds de garantie, dont pourront profiter des PME implantées à São Vicente et Santo Antão, actives dans le secteur agroalimentaire, la pêche ou le secteur agropastoral. 

Finalement, le ministère de la Coopération est sur le point de financer un projet d’urgence de 350 000 euros, mis sur pied par le cercle des ONGD, spécialisées dans le développement et l’action humanitaire.

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