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Henri Kox : «Le Pacte logement 2.0 contribuera à changer de cap»


Henri Kox et Taina Bofferding présentant le nouveau Pacte logement. (Photo : MLOG)

Alors que l’actuel Pacte logement arrive à échéance au 31 décembre, les ministres Henri Kox et Taina Bofferding ont présenté ce jeudi les contours du projet de loi du Pacte logement 2.0.

«Le Pacte logement 2.0 (NDLR : qui sera en vigueur jusqu’en 2032) sera le levier qui contribuera à changer de cap en matière de logement», a déclaré d’emblée le ministre du Logement, Henri Kox.  Souvent raillé pour sa politique générale dans ce domaine, le gouvernement luxembourgeois semble cette fois bien décidé à prendre le problème à bras-le-corps.

Comment ?  Via ce Pacte logement 2.0 qui prévoit «une collaboration future entre l’État et les communes afin de stimuler l’offre de logements abordables» et qui permettra également au secteur public d’en acquérir un certain nombre.

«Les communes sont les partenaires privilégiés de l’État pour créer cette offre nécessaire de logements abordables, qui aujourd’hui fait malheureusement défaut», a ajouté Henri Kox, tout en énumérant les différents mécanismes qui allaient être introduits (conseiller logement, programme d’action local – logement (PAL), etc.).

Augmenter l’offre de logements, mobiliser le potentiel foncier et enfin améliorer la qualité résidentielle, c’est donc le but de la manœuvre.

La réalisation de davantage de logements abordables ancrée dans la loi

Pour parvenir à cette fin, un nouvel article 29bis va être inséré dans la loi modifiée du 19 juillet 2004. Il permettra à l’État et aux communes d’acquérir des logements abordables ou encore des terrains permettant la réalisation de logements abordables, à des promoteurs immobiliers.

Par ailleurs, la législation visant à réaliser des logements abordables sera également renforcée. Les PAP (plans d’aménagement particulier) qui prévoient un nombre de logements inférieurs à 25 unités devront également réserver une part de la surface construite plus importante aux logements à coûts modérés, qui peut représenter jusqu’à 30% de celle-ci.

«Si nous voulons éviter que la fracture sociale ne s’accentue au Luxembourg, il est du devoir des pouvoirs publics de développer davantage leur propre parc de logements et d’intervenir activement sur le marché du logement», a conclu la ministre de l’Intérieur, Taina Bofferding.

LQ