La pression reste élevée sur la direction de Hëllef Doheem.
Vendredi, la ministre de la Famille, Corinne Cahen, a confirmé qu’elle avait eu, avec son collègue Romain Schneider (Sécurité sociale) un «premier bon entretien» avec les dirigeants du prestataire de soins de santé, décidé à licencier 90 salariés en raison de problèmes financiers. «Le plan social n’a cependant pas encore été écarté formellement par la direction», précise Corinne Cahen.
Mercredi et jeudi, le gouvernement avait annoncé être prêt à jouer le médiateur dans cet épineux dossier, mais à condition que Hëllef Doheem renonce à ses projets de licenciements. «On n’est pas prêts à accepter des licenciements. Mais dans une première phase, on souhaite réunir la direction et les syndicats pour une première concertation», annonce la ministre de la Famille.
L’objectif est de négocier un plan de maintien dans l’emploi. «C’est pourquoi on a demandé à la direction d’obtenir les profils des salariés potentiellement menacés. On veut adopter une attitude proactive dans ce dossier», précise Corinne Cahen.
De son côté, le Premier ministre, Xavier Bettel, souligne que «le gouvernement est prêt à aider pour éviter des licenciements, mais dans la mesure du possible. On ne pourra pas sauver toutes les entreprises en difficulté. Affirmer cela serait mentir.»
La ministre de la Famille rappelle aussi que les mesures d’économie décidées par le gouvernement concernant l’assurance dépendance ne peuvent pas être mises en cause dans les difficultés de Hëllef Doheem. «Notre objectif reste d’assurer un encadrement de qualité des personnes en besoin», conclut Corinne Cahen.
D. M.