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Hëllef Doheem : les négociations dans l’impasse


Les deux syndicats font front et se rejoignent sur la ligne de conduite à adopter dans ce dossier. (Photo François Aussems)

Mardi s’est tenue la première rencontre entre les syndicats, (OGBL et LCGB), la délégation du personnel et la direction de Hëllef Doheem.

Une rencontre qui intervient après l’annonce, la semaine dernière, d’un plan social touchant 90 collaborateurs et la fermeture de deux centres psychogériatriques (à Wiltz et Echternach) ainsi que les dispensaires de Dudelange et Bascharage.

Comme annoncé par les syndicats, les négociations n’ont encore pas commencé, puisque tant l’OGBL que le LCGB ne comprennent les motivations avancées par la direction et Benoît Holzem, directeur de Hëllef Doheem. L’annonce de ce plan social, qui semble avoir été fait dans l’urgence, est jugée comme «inacceptable» par Céline Conter, secrétaire syndicale LCGB pour le secteur santé, soins et socio-éducatif.

Les syndicats s’indignent de l’attitude froide de la direction du prestataire de soins. «C’est du jamais vu, et pourtant ce n’est pas le premier plan social que nous avons à gérer», a expliqué Nora Bach, secrétaire centrale de l’OGBL.

Cette première rencontre prévue par la loi, n’a servi qu’à faire un tour de table sur les raisons de ce plan social (réforme de l’assurance dépendance, gel des tarifs et contrôle plus restrictif). Les syndicats qui, pour l’instant, contestent les motivations de la direction de Hellef Doheem, ne souhaitent pas entendre parler de licenciements. Pour le moment, les syndicats sont en train d’étudier le bilan financier que Benoît Holzem a présenté.

«Les chiffres ne sont pas très clairs et ce sont des chiffres globaux. Nous sommes en train de les examiner, mais nous voyons déjà des choses ne coïncidant pas avec les dires de la direction, comme une augmentation du chiffre d’affaires», a souligné Nora Bach. Joint par nos soins, Hëllef Doheem ne souhaite pas faire de commentaire à l’issue de cette première entrevue, afin de «donner une chance aux négociations». Les deux syndicats font front et se rejoignent sur la ligne de conduite à adopter dans ce dossier.

Le Quotidien

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