Le ministre de la Fonction publique, Serge Wilmes, a rejeté l’idée d’une création d’une commission d’enquête indépendante dans la fonction publique pour traiter les cas de harcèlement moral.
Les membres du syndicat service public OGBL et du Sew/OGBL sont furieux de la réponse du ministre de la Fonction publique, Serge Wilmes, à une question parlementaire des députés libéraux Gusty Graas et Fernand Etgen.
Le membre du gouvernement a indiqué, à la fin de l’année, qu’il rejetait l’idée d’une création d’une commission d’enquête indépendante dans la fonction publique pour traiter les cas de harcèlement moral.
Pour les syndicalistes, c’est un manque de respect total, «une gifle pour tous les employés et fonctionnaires victimes de harcèlement» selon eux. Ils rappellent que selon le «Quality of Work Index» calculé par la Chambre des salariés et de l’université du Luxembourg, 18 % des salariés du secteur public ont été victimes de harcèlement au travail. Dans le privé, 15,7 % des salariés en sont victimes.
Pour les syndicalistes, le ministre encourage un système qui isole les victimes et donc protège les auteurs. Pour eux, il est inadmissible que les salariés du privé soient mieux protégés que les fonctionnaires et demande au ministre de se ressaisir et d’agir.