Grippe aviaire : le confinement des volailles recommandé

Le ministère de l’Agriculture a annoncé mardi le retour des mesures de précaution visant à lutter contre la propagation de la grippe aviaire. En septembre, elles avaient été déclenchées par un cas survenu à Olingen. Aujourd’hui c’est la migration des oiseaux sauvages qui justifie leur édiction.

Le ministère de l’Agriculture a vite changé d’avis. Le 5 novembre, il assurait que «toutes les mesures mises en place suite au cas de grippe aviaire du mois de septembre  (étaient) désormais levées». Aucun confinement des animaux n’était à l’ordre du jour. Le ministère affirmait néanmoins que «la vigilance rest(ait) d’actualité afin d’éviter l’introduction du virus dans les cheptels de volaille nationaux». Et il ajoutait : «Si la situation sanitaire devrait se dégrader dans les semaines à venir, un confinement des volailles sera envisagé.»

Nous y voilà donc : la dégradation de la situation sanitaire est attestée, selon le ministère, par la présence du virus influenza aviaire dans les pays voisins et sa détection sur des oiseaux migrateurs et non migrateurs. Comme la saison de migration des oiseaux sauvages a commencé, le risque d’apparition de cette maladie est de nouveau élevé pour le Luxembourg, affirme le ministère de l’Agriculture.

Pour protéger les volailles domestiques contre tout contact avec les oiseaux sauvages, l’administration des Services vétérinaires recommande donc :

• de tenir les volailles à l’intérieur ou de couvrir les enclos avec des filets. Le nourrissage et l’abreuvement se font à l’intérieur des bâtiments. L’abreuvement des volailles avec l’eau de réservoirs d’eaux de surface accessibles aux oiseaux sauvages est interdit.
• de signaler à un vétérinaire toute suspicion de grippe aviaire (par exemple, une mortalité anormale)
• de faire certifier (TRACES) par un vétérinaire officiel du pays de provenance toute importation de volaille. Cette obligation est aussi valable en cas d’achat de volaille sur un marché.

Rappelons que la consommation de viande et d’œufs est sans risque pour l’homme.

LQ