Un groupe de militants et de militantes de Greenpeace Luxembourg ont manifesté ce lundi matin devant siège de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Tenant une banderole marquée d’un « European Investment Bank : Stop Funding the Climate Crisis » (« Banque européenne d’investissement : arrêtez de financer la crise climatique »), les activistes reprochent à la banque d’avoir fait marche arrière sur son engagement à ne pas financer les pollueurs.
Dans un communiqué publié en parallèle de cette action, Greenpeace explique que « la BEI a suspendu le cadre réglementaire PATH qui régit le financement des projets d’énergie renouvelable et des infrastructures de recharge des véhicules électriques dans l’UE jusqu’en 2027 conformément aux objectifs de l’accord de Paris sur le climat ».
Au total, vingt ONG, dont Greenpeace, sont montées au créneau contre la décision de la BEI qu’elles accusent de greenwashing. Greenpeace demande à la BEI de rétablir le cadre PATH et de veiller à ce que les projets qu’elle finance soient conformes à l’accord de Paris, tout en excluant les entreprises impliquées dans l’expansion des combustibles fossiles ou dans d’autres opérations nuisibles à l’environnement.
Frédéric Meys, chargé de campagne chez Greenpeace Luxembourg, souligne que « les entreprises telles que Shell, TotalEnergies, BP ou Equinor gagnent beaucoup d’argent grâce aux factures d’énergie très élevées – elles n’ont certainement pas besoin d’un financement de la BEI en plus. »
Cette histoire de climat est la plus grande arnaque de tous les temps.