Dans un communiqué diffusé jeudi, intitulé «Jean-Claude Juncker va-t-il autoriser la culture de trois variétés de maïs OGM? Les principes démocratiques de l’UE sont en jeu», l’ONG de défense de l’environnement enjoint au président de la Commission européenne de refuser d’autoriser la culture des maïs génétiquement modifiés DuPont Pioneers’s Genmais 1507, Syngenta’s Genmais Bt11 et Monsanto MON810.
Greenpeace Luxembourg rappelle que la Chambre des députés a adopté le 1er juin à l’unanimité une résolution enjoignant à Juncker de refuser l’autorisation au niveau européen de ces trois variétés de maïs. Greenpeace «salue cette décision et appelle Juncker à respecter le souhait de la majorité des États membres de l’UE, du Parlement européen et des consommateurs européens de pouvoir bénéficier d’une agriculture sans OGM.»
Respecter ses promesses
Alors que la Commission serait sur le point d’autoriser la culture de ces trois variétés de maïs (une prolongation de l’autorisation concernant le maïs MON810), Greenpeace appelle l’ancien Premier ministre à respecter ses promesses de début de mandat à la tête de l’exécutif européen, à savoir une «Europe plus démocratique» et un «resserrement des liens entre l’UE et ses citoyens».
Pour l’ONG écologiste, sur la question des OGM, «le principe de précaution» doit prévaloir en l’absence de connaissances scientifiques suffisantes et interdire leur culture «seulement dans certains États ou certaines régions est voué à l’échec». En guise de conclusion, Greenpeace estime que Jean-Claude Juncker a les cartes en main pour ne pas ternir encore un peu plus l’image de marque de l’UE.
Le Quotidien