Lors d’une entrevue la semaine dernière, une délégation de l’OGBL et François Bausch se sont entretenus, entre autres, des conséquences pour les frontaliers de la gratuité des transports publics prévue l’année prochaine et du congé collectif dans le secteur du bâtiment.
«L’OGBL a rendu le ministre attentif au fait que les quelque 200 000 salariés frontaliers qui traversent tous les jours la frontière pour venir travailler au Luxembourg ne bénéficieront pas pleinement de la gratuité des transports publics, qu’ils cofinanceront pourtant par les impôts qu’ils paient», écrit le syndicat dans un communiqué diffusé mardi matin.
Et le ministre de la Mobilité et des Travaux publics a été clair sur ce point, selon l’OGBL : «L’OGBL a suggéré au ministre d’étendre la gratuité jusqu’à la première gare de l’autre côté de la frontière. Une piste que le ministre a toutefois rejetée.»
L’entrevue entre François Bausch et la délégation menée par le président de l’OGBL, André Roeltgen, a permis de clarifier la position du ministre sur le congé collectif, alors que la presse luxembourgeoise a fait état ces dernières semaines d’une remise en cause de son principe par François Bausch : «En ce qui concerne les soumissions publiques, le ministre a assuré qu’à l’avenir il renoncera à imposer aux entreprises des délais courts tout comme du travail posté si les chantiers concernés ne le nécessitent pas. Les exceptions ne concerneront plus que les chantiers jugés sensibles et devant être réalisés rapidement, car venant véritablement perturber le fonctionnement normal de la société. Pour le reste, le ministre a contesté avoir remis en cause le principe du congé collectif.»
LQ