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Grand-Duc Henri : face au virus «nous avons réussi à ne pas nous diviser»


Le Grand-Duc a salué les Luxembourgeois et non-Luxembourgeois qui se sont serrés les coudes pour traverser la crise, ainsi qu'une concordance politique au plus fort de la pandémie (Photo : DR).

Le Grand-Duc Henri a prononcé un discours vibrant à l’occasion de la Fête nationale, ce 23 juin. Il a évoqué l’esprit de persévérance des Luxembourgeois, depuis le 2e conflit mondial jusqu’à nos jours avec la lutte contre le coronavirus. Le Grand-Duc n’a pas manqué d’associer à cet esprit les étrangers et les frontaliers.

Le discours a été prononcé en communauté restreinte, spectre du coronavirus oblige, avec pour seul entourage la classe politique luxembourgeoise.

Face au Monument national de la solidarité luxembourgeoise, le Grand-Duc Henri a rappelé qu’il s’agissait aussi de commémorer le « 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Nous n’avons rien oublié de ces sombres années : Ni l’idéologie néfaste du nazisme, qui a mené une grande partie de l’humanité au désastre ; ni les nombreuses victimes, également ici au Luxembourg ; ni le courage et la résistance des Luxembourgeois. Nous n’avons pas oublié non plus la volonté des générations d’antan de reconstruire un Grand-Duché libre et indépendant. Non, nous ne vous oublierons jamais. »

Puis le souverain a enchaîné sur l’unité nationale qui a été nécessaire pour lutter contre la menace récente du coronavirus :  » Nous savons que les conséquences auraient été beaucoup plus graves au Luxembourg si les administrations, les entreprises et surtout si toute la population n’avaient pas respecté les mesures contraignantes que le gouvernement avait rapidement mises en place. »

Sur un ton solennel le Grand-Duc Henri a insisté : « Durant la phase aiguë de la crise, nous avons réussi à ne pas nous diviser ».

Le Grand-Duc a enfin conclu : « Permettez-moi de saisir cette occasion solennelle pour exprimer ma gratitude à tous ceux, Luxembourgeois ou résidents non-Luxembourgeois, ainsi qu’à tous les travailleurs frontaliers qui ont contribué, souvent dans des conditions très difficiles, à nous soutenir pendant la pandémie. Sans eux, sans leur disponibilité, la situation se serait dégradée pour devenir intenable. Je vous en remercie de tout coeur ! »

Hubert Gamelon

Xavier Bettel : « Le Luxembourg est et restera toujours un pays ouvert »

(Photo : DR).

(Photo : DR).

Le Premier ministre, dans son intervention, a lui aussi insister sur la crise sanitaire que le Luxembourg a pu traverser sans trop de dégât grâce à l’engagement de chacun. Il a par exemple salué les bénévoles des centres de soins avancés. Mais encore les frontaliers aussi. Le Premier Ministre a d’ailleurs fait une parenthèse en français dans son discours : « Je ressens un énorme respect à l’égard de tous les citoyens de notre pays de même qu’à l’égard de tous les frontaliers qui viennent travailler quotidiennement au Luxembourg. Aussi voudrais-je exprimer ici toute ma reconnaissance et ma fierté pour les bons résultats que nous avons atteints en commun. » Puis :  » Je voudrais inclure parmi ces personnes les milliers de frontaliers, qui sont venus travailler tous les jours au Luxembourg sous des conditions parfois très pénibles, et que je voudrais remercier de tout cœur. Le Luxembourg est – et sera toujours un pays ouvert. Notre richesse culturelle, notre force, notre prospérité, notre passé et notre futur sont étroitement liés au fait que le Luxembourg unit les différentes nationalités, contextes culturels et les langues. Nous en sommes fiers et reconnaissants.  »

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