Les négociations ont été intenses, mais ont porté leurs fruits : un accord pour un plan de maintien dans l’emploi (PME) a été signé ce mardi par la direction de G4S Security Solutions et les syndicats.
Début mai, la direction de l’entreprise de sécurité privée et gardiennage – qui emploie environ 1 200 personnes – annonçait sa volonté supprimer 80 postes, dont 60 licenciements secs, via un nouveau plan social. « Les représentants des salariés ont d’emblée revendiqué un véritable plan de maintien dans l’emploi », rapportent les partenaires sociaux OGBL et LCGB dans un communiqué commun.
Pas moins de six réunions ont été nécessaires pour aboutir à cet accord « visant à sécuriser les parcours professionnels des salariés impactés et à réduire considérablement, voire totalement, les risques de licenciements ». Ceci par une série de mesures, dont un accent particulier porté sur la formation en vue d’une reconversion interne ou externe des salariés concernés et un plan de départs volontaires. La Fedil via sa branche Security Services a été sollicitée en ce sens afin de trouver des solutions au sein du secteur au Luxembourg.
Un comité de suivi composé des représentants du personnel et de la direction analysera chaque mois la
situation économique et sociale de l’entreprise : l’évolution de ses effectifs, des salariés en reclassement ou en chômage partiel, la réaffectation des salariés, les plans de formation, ou encore l’évolution des contrats commerciaux, détaillent les syndicats.
Si la situation globale ne s’améliore toujours pas malgré le PME, « la société pourra alors procéder à un nombre maximum de 15 licenciements économiques, au plus tôt le 1er décembre 2021 », précisent encore l’OGBL et le LCGB. Des indemnités financières et des mesures d’accompagnement seraient alors mises en place.
LQ