L’accord de coopération concernant la mise en place et l’exploitation conjointe du bataillon de reconnaissance binational a été, ce jeudi 15 juin, par le ministre luxembourgeois et la ministre belge.
En 2021, était annoncée la création d’un bataillon belgo-luxembourgeois de forces terrestres. Ce jeudi 15 juin, une étape importante a été franchie avec la signature par Ludivine Dedonder, la ministre belge de la Défense, et François Bausch, le ministre de la Défense du Grand-Duché de l’accord de coopération concernant sa mise en place et son exploitation.
À présent, la mise en place et l’exploitation conjointe du bataillon s’effectuera en trois phases:
- Phase initiale, axée sur Marche-en-Famenne pour la Défense belge et Diekirch pour l’armée luxembourgeoise, avec une intégration initiale à Marche-en-Famenne;
- Phase intermédiaire, marquée par l’implantation graduelle du bataillon binational à Arlon et par la mise en service progressive des installations au Luxembourg;
- Phase finale, à l’horizon 2030, marquée par une intégration maximale, avec Arlon comme centre de gravité et avec une empreinte importante au Grand-Duché de Luxembourg.
La moitié des 700 soldats prévus, répartis sur trois sites, seront luxembourgeois. Le bataillon binational sera opérationnel pour effectuer tout genre de missions, dans un cadre national, multilatéral, ou en appui à une organisation internationale ou régionale, telles que l’OTAN, l’Union européenne ou l’Organisation des Nations unies.
« Ce bataillon sera d’une importance capitale en matière de transformation de l’armée luxembourgeoise, parfaitement en réponse aux attentes de l’OTAN ou de l’UE », a déclaré François Bausch.
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