La Confédération générale de la fonction publique (CGFP) envisage de mener une «action de protestation» dès la fin du mois de novembre. En cause est le refus du gouvernement de revenir sur la formule du «80-80-90» qui prévoit un traitement réduit à 80 et 90% pour les fonctionnaires-stagiaires.
Le ton est en train de monter entre les fonctionnaires et leur ministre de tutelle, Dan Kersch. Réuni lundi pour sa «rentrée sociale», le comité fédéral s’est dit déçu que le traitement différencié des fonctionnaire-stagiaires n’ait pas été thématisé lors de la récente présentation du budget de l’État pour l’année 2017.
L’appel lancé par la CGFP à l’adresse du gouvernement est donc resté sans suite, ce qui incite le syndicat à évoquer désormais une «action de protestation» dès la fin du mois de novembre. La forme de ce mouvement syndical reste encore à définir. Avant de prendre une décision définitive, la CGFP mise sur une réunion de la dernière chance avec le ministre de la Fonction publique.
Dans un communiqué diffusé lundi, la CGFP défend une nouvelle fois sa revendication qui serait tout à fait «légitime». La contrepartie pour la baisse du traitement des fonctionnaires-stagiaires lors de leur stage de trois ans, à savoir une réforme adéquate de ce même stage, ne serait jamais intervenue. Dès le premier jour, les nouvelles recrues de la fonction publique seraient obligés à prester à 100%, sans obtenir de «formation adéquate». Il serait donc injuste de baisser leur traitement à 80% lors des deux premières années du stage et à 90% lors de la troisième et dernière année du stage, souligne le syndicat.
La CGFP est soutenu dans ce dossier par la FGFC, la Fédération générale de la fonction communale.
David Marques