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Fiscalité sur les voitures de société : les vendeurs se défendent


photo d'illustration AFP

La possible augmentation de la taxation des voitures de société dans le cadre de la réforme fiscale continue d’être fustigée. Vendredi, les trois fédérations du secteur automobile (ADAL, Fegarlux et FLLV) sont montés au créneau pour dénoncer la proposition de la ministre de l’Environnement.

Les signataires du communiqué commun se disent «étonnés» des propos de la ministre et indiquent qu’une étude menée en 2013 avait «démontré les impacts positifs des voitures de sociétés, tant sur l’économie luxembourgeoise que sur l’environnement».

Alors que les ventes de voitures neuves ont baissé dans leur globalité en 2015, le nombre de voitures de société a connu une légère croissance de 2  %. «Sans l’effet « voiture de société », le marché se serait complètement effondré», soulignent ADAL, Fegarlux et FLLV.

Avec une hausse de l’imposition sur les voitures de société, les trois fédérations redoutent que 16  000  voitures neuves soient vendues en moins annuellement sur le marché luxembourgeois. Cela aurait pour conséquence une perte de 400  millions d’euros de chiffre d’affaires annuel pour l’économie locale, ainsi que la suppression de 1  300  emplois, liés directement ou indirectement à ce marché. Une perte de compétitivité des employeurs luxembourgeois et finalement une perte considérable de recettes fiscales pour l’État seraient d’autres conséquences.

«Nous demandons instamment que le gouvernement tienne compte de la réalité économique et écologique et réagisse en prenant des mesures intelligentes pour promouvoir ce modèle bénéfique pour tous les acteurs», concluent les trois fédérations.

Le Quotidien

Un commentaire

  1. Effectivement, les politiques, surtout quand ils sont fortement teintés d’idéologie, ne font pas l’effort de l’étude d’impact de la mesure qu’il présentent comme « favorable à l’environnement ». Ce qui serait favorable à l’environnement, ce serait de tuer les 3/4 de la population mondiale. Cet exemple est volontairment excessif mais il faut réfléchir un peu plus loin que le bout de son nez, messieurs-dames les politiques!