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Fin des cours de religion : les profs seront repris


Pas moins de 141 professeurs vont rejoindre l'Éducation nationale. (photo illustration / archives LQ)

Voilà, c’est la fin du suspense pour les professeurs de religion qui perdent leurs cours dans les établissements scolaires publics.

Les professeurs de religion et le gouvernement se rencontreront ce jeudi pour faire le point sur leur avenir après l’abolition des cours de religion dans l’enseignement public luxembourgeois, aussi bien dans le fondamental que dans le secondaire. Le cours «vie et société» qui doit être effectif à la rentrée 2017 a posé nombre d’inquiétudes aux enseignants de religion.

Mercredi, le ministre Claude Meisch a indiqué que tous seraient repris d’une manière ou d’une autre selon leur niveau d’études. Il y a parmi les 141 personnes concernées des détenteurs de certificat de fin d’études et des universitaires mais aussi des personnels qui ont un niveau scolaire inférieur au baccalauréat.

Les personnels employés jusqu’à présent par l’évêché seront repris par l’Éducation nationale. Ils ne seront pas forcément repris dans des établissements scolaires, mais pourront être employés dans des maisons relais, des crèches ou autres structures périscolaires y compris le Service national de la jeunesse.

Le CSV a estimé de son côté que les incertitudes concernant l’avenir de ces enseignants avaient trop duré. Le député Laurent Zeimet, au micro de RTL Radio Luxembourg, a en outre critiqué le sort réservé aux enseignants du niveau bachelor qui s’en sortent moins bien, selon lui.

La Confédération générale de la fonction publique suit ce dossier de près. Il y a quelques semaines, elle rappelait au gouvernement le principe général de droit pacta sunt servanda («les pactes doivent être respectés») et la convention de janvier 2015 entre la CGFP et la coalition.

Le texte indiquait clairement que les enseignants de religion et les chargés de cours bénéficieraient d’une offre de reprise leur garantissant la même rémunération.

Le Quotidien