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Fin de l’opération Sophia : déi Lénk dénonce «un crime contre l’humanité»


«En se focalisant sur la fermeture de l’accès au continent européen au détriment de la protection des vies humaines, l’UE continue à se montrer complice de graves violations des droits humains», explique déi Lénk. (photo AFP)

En décidant de suspendre les patrouilles navales de l’opération Sophia, l’Union européenne décide de laisser périr en mer des milliers de personnes, hommes, femmes et enfants, dénonce déi Lénk.

L’UE a décidé le 27 mars de suspendre temporairement le déploiement de ses moyens navals de sauvetage des migrants au large de la Libye, qui avait été entamé en 2015 dans le cadre de la mission militaire Sophia. Une décision qui provoque l’ire de déi Lénk, qui l’a fait savoir via un communiqué diffusé mercredi et intitulé «Suspendre le sauvetage maritime est un crime contre l’humanité».

«En se focalisant sur la fermeture de l’accès au continent européen au détriment de la protection des vies humaines, l’UE continue à se montrer complice de graves violations des droits humains perpétrés par les gardes côtes libyens, qui seront désormais seuls responsables de l’interception des embarcations transportant des migrants», déclare ainsi le parti de gauche.

«Le retour forcé des personnes interceptées sur le territoire libyen, ainsi que leur détention arbitraire dans les centres de rétention de ce pays, les expose aux abus devenus usuels tels que le viol et la torture, dans des conditions de détention absolument inhumaines. Déi Lénk exhorte l’UE à revenir à ses valeurs fondamentales d’accueil et de respect de la dignité humaine en rétablissant un dispositif efficace de sauvetage des personnes en mer, tout en permettant aux ONG de continuer à porter secours à ceux et celles qui en ont besoin.»

LQ

 

Un commentaire

  1. Le « sauvetage » des clandestins au large de la Lybie n’est rien d’autre que de la complicité avec les trafiquants d’être humains, appelés pudiquement « passeurs ».