Nos confrères de la radio 100.7 ont dévoilé mardi matin que la faille informatique qui éclabousse la Chambre des députés est bien plus importante qu’initialement annoncée.
Lundi soir, la Chambre des députés a confirmé avoir saisi le parquet. Le Parlement compte avec le soutien du pénaliste réputé Me Philippe Penning clarifier les responsabilités d’une « manipulation ciblée » qui selon le Bureau de la Chambre constituerait bien une infraction à la loi.
Entre les lignes, nos confrères de la radio 100.7 ayant révélé la faille informatique restent dans le viseur du Parlement, très vexé par cette « grave panne ».
Mais la Chambre des députés se retrouve depuis mardi martin également sous la menace d’une procédure judiciaire. La radio socioculturelle a en effet annoncé que cette brèche a permis de mettre la main sur des documents très sensibles.
Des plans de sécurité ont pu être consultés
Au départ, le président de la Chambre, Mars Di Bartolomeo (LSAP), avait insisté sur le fait que la fuite n’avait pas permis d’accéder à des documents classés. Mais nos confrères annoncent avoir eu accès à des plans détaillés des bâtiments de la Chambre avec notamment des précisions sur les fenêtres blindées.
Autres révélations sensibles : les plans pour l’installation d’une salle de réunion sécurisée pour la Commission de contrôle du Service de renseignement de l’État et la description des mesures anti-cambriolages et anti-intrusion prises par le Parlement.
Le volet des données personnelles prend également de l’ampleur. Des résultats des concours d’entrée à l’administration de la Chambre sont ainsi entre les mains de nos confrères. Il en va de même pour des fiches de salaires du bureau de l’Ombudsman.
La justice devra maintenant trancher. En parallèle, la Commission nationale de la protection des données (CNPD) s’est saisie du dossier. Une séance plénière du Parlement est prévue dans l’après-midi. Avec de nouvelles explications à la clé ? Affaire à suivre.
David Marques