Le pavillon luxembourgeois a accueilli 378 866 visiteurs, qui ont découvert le Grand-Duché sous toutes ses facettes.
Il s’agit d’un simple clin d’œil, mais Xavier Bettel s’est fait un plaisir de souligner que les visiteurs du pavillon luxembourgeois à Osaka ont, en grand nombre, goûté aux mets traditionnels préparés et servis par les élèves de l’École d’hôtellerie et de tourisme (EHTL).
Les près de 379 000 visiteurs ont dégusté 2 000 Grillwurschten, 19 500 Gromperekichelcher et 7 800 brioches remplies de Feierstengszalot – une salade typiquement luxembourgeoise à base de viande bouillie de bœuf (voir ci-contre).
«Nous avons réussi à rassembler culture, gastronomie et innovation. Il a importé que le pavillon montre les différentes facettes du Luxembourg : l’ouverture et la diversité de notre société, la force de notre innovation et la beauté de nos paysages, pour aussi avoir un attrait touristique», met en avant le ministre des Affaires étrangères, qui a fait quatre fois le voyage à Osaka.
Sur la fin, cinq heures d’attente
André Hansen, le commissaire général du pavillon, tire, au vu des chiffres clés, «un bilan extrêmement satisfaisant». Le taux d’occupation de 95 % démontrerait que le «message émotionnel» porté par l’expérience immersive a séduit les visiteurs. «Pour transmettre des émotions, il faut un peu de temps. D’où la durée de visite moyenne de 20 minutes, ce qui nous amène à un total de 378 866 visiteurs. Un chiffre qui est peut-être inférieur à ceux des expositions antérieures, mais ici nous avons sciemment pris le choix de faire passer un message plus profond», développe-t-il.
Le Luxembourg figure dans le top 10 des pavillons les mieux cotés par les visiteurs et médias japonais (voir également ci-contre). «Le taux de satisfaction de 83 % s’explique par une affluence énorme sur la fin de l’Expo. On est devenus un peu victimes de notre succès. Les temps d’attente pour accéder au pavillon furent extrêmement élevés, avec une durée de trois, quatre, voire cinq heures lors des pics de fréquentation. Les Japonais sont certainement très patients, mais il existe aussi des limites», explique André Hansen.
Ce bémol n’entache en rien l’histoire à succès que le Grand-Duché a connue à Osaka.