Les pièces d’1 et 2 centimes sont-elles une espèce en voie de disparition ? C’est la question parlementaire posée ce mardi par deux députés.
Vrai qu’elles nous enquiquinent un peu ces pièces d’1 et 2 centimes. On ne sait jamais vraiment quoi en faire et impossible de les liquider à la machine à café, qui n’en veut guère.
Et puis, elles coûtent plus qu’elles ne valent. La production d’1 centime revient ainsi à 1,65 centime, font savoir Max Hahn et Joëlle Elvinger.
Notant qu’ « en octobre 2015, la banque centrale d’Irlande a décidé de retirer de la circulation » cette menue monnaie et que « la Belgique, les Pays-Bas et la Finlande ont déjà opté pour cet abandon dans une phase ultérieure », les deux députés DP se demandent si le Luxembourg n’aurait pas lui aussi intérêt à s’en débarrasser.
Les gros billets aussi
Question de gros sous, cette fois, posée mardi également par le député LSAP Franz Fayot. Ce dernier se réfère à un article paru dans le Financial Times, affirmant que « le Luxembourg est un des plus grands producteurs de billets de banque de 500 euros ».
Or, relève encore Franz Fayot, les billets violets « ne contribueraient que très peu au bon fonctionnement de l’économie, mais joueraient par contre un rôle crucial dans le financement du crime organisé et du terrorisme ». Dans ce contexte, souligne le député, le Grand-Duché ne devrait-il pas supprimer ces devises d’une telle espèce ?
Et parce qu’un biffeton de 500 euros, c’est finalement tout aussi compliqué à liquider que les pièces d’1 et 2 centimes…
Le Quotidien/A.P