Le Luxembourg sert de pays de transit et de redistribution au trafic d’armes de guerre en provenance de Slovaquie et des Balkans. Une enquête à lire dans l’édition papier du Quotidien, ce mercredi.
Les ministres de la Sécurité intérieure, Étienne Schneider, et de la Justice, Felix Braz, le contestent alors même que des affaires d’une exceptionnelle gravité tendent à prouver le contraire.
Il en va ainsi du démantèlement, en février 2015, à Rumelange, d’un atelier de remilitarisation d’armes de guerre. Il faisait partie d’un vaste réseau qui alimentait les milieux corses, marseillais et parisiens du grand banditisme français.
Dans cette affaire, un total de 546 armes ont été saisies et soixante-dix personnes interpellées en France et au Luxembourg. Des sources évoquent aussi un possible lien avec les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, en janvier 2015.
Une situation dans laquelle le Luxembourg est victime de sa position géographique centrale en Europe occidentale mais aussi d’une législation inadaptée aux nouvelles réalités des filières du trafic d’armes.
Fabien Grasser
Une enquête à découvrir ce mercredi 9 mars dans l’édition papier du Quotidien.