Xavier Bettel et Jean Asselborn ont donné des précisions sur la nature de l’aide apportée par le Luxembourg dans les enquêtes sur le sort des enfants ukrainiens déportés en Russie.
Outre son soutien politique à l’Ukraine, le Luxembourg suit de très près l’enquête internationale concernant les déportations d’enfants ukrainiens vers la Russie. Dans une réponse parlementaire conjointe hier, le Premier ministre sortant et son ministre des Affaires étrangères ont apporté des précisions sur la nature de l’aide luxembourgeoise apportée dans ce dossier. Par exemple, le Grand-Duché soutient les commissions d’enquêtes spéciales des Nations unies, afin de documenter les violations de droits et exactions présumées.
L’engagement est également financier, notamment au mandat de la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour les enfants et les conflits armés. «Ceci afin de garantir le droit à la vérité, à la justice et à la réparation pour les victimes», soulignent Xavier Bettel et Jean Asselborn. Autre appui luxembourgeois notable : une contribution volontaire de 100 000 euros aux travaux menés par le bureau du procureur de la Cour pénale internationale en Ukraine.